Une visite amicale au chateau

*Cela faisait bien deux bonnes heures que Gauvain n'avait pas vu son grand ami Yvain. S'en était déjà beaucoup trop. C'est pourquoi il décida de se rendre au chateau, non loin de là où il résidait. Le trajet fut donc rapide et il se présentait déjà devant les grilles. Mais les gardes ayant reçu des ordres, un étranger ne pénétrait pas aussi facilement dans l'enceinte de la forteresse. Et Gauvain se vit de fait refuser l'entrée.*

- Messire Yvain ? Mon oncle ? Y a-t-il quelqu'un pour venir me tirer de ce guet-apens qui ma été odieusement tendu ?

*appela-t-il à la cantonnade.*

* Cela faisait un temps certain que déjà Gauvain s'époumonnait mais que personne ne venait l'aider. Les gardes tentaient de maitriser l'énergumène qui semblait de plus en plus désespéré. C'est alors que Gauvain qui n'avait rien de mieux à faire passa part là... *

- Messire Gauvain ?! Mais, qu'est-ce que vous faites ici ?! Et qu'est-ce donc que tout ce tintamarre ?

- Ah Messire Yvain ! Vous voilà finalement ! Je m'interrogeais si vous étiez bien là ! Enfin vous allez pouvoir dire aux gardes de mon oncle que je ne suis pas un traine savate et qu'ils peuvent me laisser libre accès au chateau ! Je ne viens faire qu'une visite de courtoisie et m'inquérir des dernières nouvelles de Kaamelott et je suis considéré comme un vulgaire insecte que l'on chasse par la fenêtre ! Abusé n'est-il pas ?

*s'exclama Gauvain.*

-Quant au tintamarre, est-ce que vous vouliez dire par là la non reconnaissance physique envers ma personne ?

- Mais parfaitement ! Mais en même temps, mon ami, je ne sais pas si je vous serais d'une grande aide parce que en fait, mon beau-frère m'a un p'tit peu consigné au chateau là et déjà que j'ai pas le droit de sortir, j'suis pas bien sûr d'avoir le droit de laisser rentrer des gens...

* expliqua Yvain. *

- Mais parfaitement je parlais de votre non reconnaissance physique ! Je crois que tout cela va esbaubir les oreilles de toute la place...

- Comment se fait-il que vous soyez consigné mon ami ? Avez-vous fomenté quelconque attentat contre mon oncle ?

*s'inquiéta Gauvain.*

- Oui en effet je crois que ça va esbaubir...

* ajouta-t-il en levant les yeux au ciel.*

- Esbaubir, c'est bien quand il va pleuvoir n'est-ce pas ?

- Moi ? Comploter ?!

* s'indigna Yvain. *

- Non, j'me fais attenté par les coupettes de vin mais j'veux pas attenter votre oncle... J'veux dire moi il m'a rien fait personnellement...

* Il leva alors à son tour les yeux au ciel. *

- Non, j'crois que c'est quand il va grêlé, non ?

- Attenter par une coupette ? Mais c'est tout bonnement horrible ! Mais contez-moi cette mésaventure !

* s'affola alors Gauvain.*

- Mais peut-être ferions-nous mieux de nous mettre d'abord à l'abri, car si vous avez effectivement raison et qu'il grêle ... Non je préfère pas imaginer... Venez, rentrons au chateau.

* Gauvain passa les grilles et traversait maintenant la cour d'honneur, suivi par Yvain. Il avait finalement mené son entreprise à bien et avait déjoué les gardes.*

* Yvain suivi son ami à l'intérieur du chateau. *